1- Environnement pathologique
Aujourd’hui nous consommons trop d’acides gras saturés
Fromages, beurre, produits laitiers non écrémés, certaines viandes (côte et entrecôte), charcuteries, huile d’arachide.
Ces acides gras saturés favorisent le surpoids, les pathologies cardiovasculaires, certains cancers et des phénomènes inflammatoires tandis que les acides gras poly-insaturés de la famille Oméga-3 nous apportent une protection cardio-vasculaire, neuronale et possèdent en plus des propriétés anti-inflammatoires et anti-dépressives.
Les acides gras de la famille oméga sont dits essentiels car notre organisme ne peut les produire, ils ne peuvent donc être apportés que par notre alimentation.
2 Acides gras primordiaux sont les Oméga-3 et les Oméga-6.
La règle est de consommer 5 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3. Notre alimentation moderne nous en fait consommer 15 à 25 fois plus. Pour rétablir l’équilibre, il est fortement conseillé de choisir une alimentation naturellement riche en oméga-3 et éviter un apport inutile en oméga 6 déjà trop abondants dans notre alimentation.
2- Conseils hygiéno-diététiques
Il est conseillé d’augmenter la consommation d’aliments naturellement riches en oméga 3 (saumon, truite de mer, sardine, maquereaux, anchois…) en donnant la préférence aux poissons sauvages péchés en eaux froides, car la principale source d’oméga 3 est dans le plancton qui sert de nourriture à ces poissons ; ou à défaut de supplémenter par des compléments nutritionnels. Dans ce cas il faut veiller à ce que les omégas 3 soient naturels (non transformés) c’est-à-dire sous forme triglycérides (la forme la mieux absorbée par le tube digestif), en excluant toute autre forme ; la vitamine E naturelle doit être ajoutée pour éviter toute oxydation de ces oméga 3.
Il existe d’autres sources d’apport en oméga 3 : ceux d’origine végétale que nous retrouvons dans certaines huiles (lin, chanvre, cameline…) mais avec des taux nettement inférieurs que dans les huiles de poisson et avec un taux important d’Oméga 6 inutile.