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Espace Digestif

Le rôle des intestins est d'absorber tous les nutriments. Ceux-ci après avoir traversé la barrière intestinale vont par voie sanguine être "traités" par nos organes: le foie, les reins…
Tout au long de notre vie, notre tube digestif va ingérer plus de 30 tonnes d’aliments, appelés « xénobiotiques ». Aussi pour pouvoir digérer une telle quantité notre tube digestif doit être « au top »

 

1- Environnement pathologique

Ballonnements, coliques, brûlures d’estomac ou simplement digestion difficile… Nombreuses sont les personnes qui souffrent régulièrement de ces maux. Qu’il s’agisse de symptômes digestifs passagers ou persistants, une consultation s’impose.
 A l’origine de presque toutes les pathologies digestives, nous retrouvons une même cause, très souvent négligée, voire méconnue, et donc trop rarement traitée :      l’hyperperméabilité intestinale.
Cette hyperperméabilité intestinale se situe au niveau des entérocytes(cellules de la paroi intestinale) eux-mêmes ou au niveau des jonctions serrées. Il résulte un passage dans la circulation d’antigènes alimentaires indésirables suscitant la réaction du système immunitaire (production d’IgG). Ceci créant une intolérance alimentaire à certains aliments.
Ces intolérances alimentaires aux IgG peuvent se manifester au niveau des muqueuses digestives par le syndrome de l'intestin irritable (douleurs abdominales, constipation, diarrhée, ballonnements, flatulences, fatigue, insomnie, …)

    Au niveau de l'endothélium vasculaire, les intolérances alimentaires aux IgG ont été associées aux céphalées et à la migraine.

La seconde pathologie la plus fréquente au niveau du tube digestif est la dysbiose intestinale. On entend par dysbiose intestinale un déséquilibre de la microflore du tube digestif.
Causes de dysbiose :

        Alimentation déséquilibrée.  Stress. Antibiotiques et autres médicaments.   Baisse immunitaire  Diminution de la motilité intestinale      Infections intestinales
La première et principale conséquence de la dysbiose est la candidose digestive, et cette candidose digestive va être le point de départ de multiples manifestations pathologiques, allant de toutes les formes de dysfonctionnement digestifs : mauvaise haleine, reflux, ulcère gastrique, lenteur digestive, ballonnements, flatulences, diarrhées, constipation ; et bien d’autres manifestations extra digestives : mycoses vaginales, cutanées, perlèches, fatigues, humeur dépressive, prise de poids, baisse de l’immunité avec infections ORL fréquentes….

 

2- Conseils hygiéno-diététiques

•    Alimentation spécifique :
-     Réduire la consommation des produits acidifiants qui favorisent le développement des mycoses digestives tels que les sucres et féculents, l’alcool et les aliments riches en protéines.
-     Augmenter son apport alimentaire en légumes et fruits qui ont un rôle basifiant.
-    Bien mastiquer ses aliments, déjeuner et dîner dans le calme en prenant son temps.
•    Avoir une activité physique régulière, pas obligatoirement intensive (qui acidifie davantage le terrain digestif par sécrétion augmentée d’acide lactique et d’ammonium), marcher, nager…au moins 30 mn par jour

 

3- Conseils santé-micronutrition

•    Avoir une bonne flore intestinale est indispensable pour lutter contre l’hyperperméabilité intestinale et pour éviter la dysbiose.
Il existe plus de 500 espèces microbiennes différentes au sein de la flore intestinale de l’homme mais seules quelques espèces s’avèrent indispensables car elles possèdent des propriétés très spécifiques.
Pour choisir un bon probiotique, 2 critères sont essentiels :
•    La nature des souches
•    La quantité optimale (normalement 7 milliards/gélule)

Parmi les souches indispensables, on peut citer :
Les lactobacillus acidophilus, casei, rhamnosus, plantarum, reuteri, bulgaricus…
Les bifidobacterium bifidum, longum, animalis…